Un programme génial ce samedi avec notamment la projection d’un documentaire “Moy Dom” de Camilia Penagos, partie en Biélorussie pour observer, avec sa caméra, sa famille, et “La peau dure” de Laïs Decaster, un beau film en souvenir de ses années de jeunesse passées dans son club de judo, et en parallèle le parcours de Blandine PONT, entre émotion, compétition et un regard intimiste sur la judoka.

Puis une table ronde passionnante, proposée par le magazine LA DEFERLANTE sur le thème “La joie militante : de quoi s’agit-il ?” avec Tahnee, humoriste, Sarah Durieux, militante féministe et Ludivine Bantigny, historienne. Ludivine nous rappelle ainsi quelques moments joyeux dans l’histoire: 

– 1871: à la Commune de Paris, Louise Michel évoquant une « Joie qui rattrape des décennies d’oppression » ; ou avec “La Canaille” chant révolutionnaire repris par les ouvri.ères.ers
– 1882: Hubertine Auclert donne une valeur positive au terme Féminisme contre les détracteurs
– 1970s: la joie créatrice des slogans ; le jubilatoire détournement de slogan révolutionnaire  « prolétaires de tous les pays ; mais qui lave vos chaussettes ? » ; et durant les marches de nuits (suite au viol d’une jeune fille de 13 ans par des policiers) « on est toutes des filles de joie »
– puis des années 80s écrasantes chassant les restes des luttes des années 68-70s
– 1995: lutte contre les plans Juppé, reprise des luttes féministes 🙂
– 2016: réunions en non mixité choisi durant Nuit debout

Et pour achever cette journée, une projection en avant-première de “LOVE ME TENDER”, un film réalisé par Anna Cazenave Cambet, adaptation de l’ouvrage éponyme de Constance Debré. Intense et bouleversant.

Sans oublier une séance de dédicaces, merci Sarah Durieux pour le joli mot laissé sur son dernier ouvrage « Militer à tout prix » (c’est dispo dans notre bibliothèque 🙂 Et plusieurs artistes bien bien inspirées présentes dans le hall.