Ce samedi 28 juin 2025, la Cité des Droits des Femmes a pris part au défilé de la Marche des Fiertés, nous avions la 32ème position au milieu des 75 chars, juste derrière les Féministe révolutionnaire / Insurrection Trans, et devant Fière et Révolutionnaire / Mouvement Jeunes Communistes.

Notre projet de Cité/Musée se veut inclusif et intersectionnel sur les femmes en incluant donc les mouvements LGBTQIA+. 

La 2ème vague féministe début 1970 correspond aussi à l’affirmation des mouvements homosexuels avec des convergences de lutte notamment par solidarité entre féministes et lesbiennes, pour dénoncer les attitudes morales conservatrices contre l’émancipation des femmes et les communautés homosexuelles.

Avec la 3ème vague féministe à partir des années 1990, de nouvelles revendications sont exprimées par des militantes féministes issues de groupes minoritaires, dans le sillage du Black feminism. Se voulant moins blanche, moins bourgeoise, moins occidentale et plus inclusive dans la poursuite de la défense des droits des femmes en y intégrant des minorités et les mouvements LGBTQAI+

Comme notre Cité/Musée se veut vivante en intégrant l’histoire passée/présente/future des droits, les récentes régressions des droits LGBTQIA+ accompagnées de violences, affirmées notamment par les chefs d’Etats Russe, Hongrois nous force à prévoir un aménagement muséal significatif et très international pour les visiteurs étrangers.

Alors pour cette 1ère participation à la Marche des Fiertés, nous avions préparé 3 grands posters sur l’histoire des Gay Pride, les droits LGBTGIA+, et les avancées/régressions. Dès 10h, nous avons apporté et monté notre petit char, merci du coup de main de nos adhérentes Ariane et Annie.

Il fallait être ensuite 3 pour déplacer le char, merci à notre adhérent Palaisien Quentin qui s’est dévoué toute la Marche. Mais quelle chaleur, et aussi quel monde, on n’a pas chômé à faire visiter notre char: une entrée et une sortie avec des pancartes militantes, des affiches informatives, des affiches d’expositions trop temporaires. Quelle joie mais aussi fatigue!

Et merci à l’inter-LBGT et ses bénévoles pour l’organisation de la Marche des Fiertés.